une étude incontournable

Embalse de Jánovas: la lucha por la dignidad a los  pies de Ordesa.
Jánovas (2)
Un projet aux effets désastreux

 

 

Cliquer sur l'une des deux images

http://ainsa.aragob.es/pls/portal30/docs/FOLDER/MEDIOAMBIENTE/PUBLICACIONES/5/ENTREVISTA.PDF

 

Quien me iba a decir a mí
que soñaba con el mar,
que en un maldito pantano, ayayay
mi casa iba a naufragar

La habanera triste,
Ronda de Boltaña

 


Des associations et des luttes :

  • Asociación Río Ara
  • Asociación Río Susía
  • Une table ronde
  • Un site d'accueil basé à Guaso petite commune au Sud du Río Ara. : http://www.guaso.com

    Vue sur l'Ara depuis
    l'esconjuradero de Guaso
     

    " ce qui attirait le plus l'attention dans ces villages c'était l'eau, l'eau partout. Un canal qui allait du pont de Lacort jusqu'à Jánovas permettait d'irriguer toute la zone basse. Il suffisait de regarder la huerta et les vergers pour deviner comment on pouvait vivre"

      il évoque aussi l'élevage bovin, ovin et caprin , et le travail forestier ainsi que la vente aux enchères du bois conduit jusqu'à la Méditerranée par des sortes de radeaux : les navatas.

     

    L'utilisation des sols dans la vallée de l'Ara et la Solana

    lien externe Corine Land Cover

    contraste avec Somontano de Barbastro

     

     

  •  
    Dépeuplement et disparition de villages
    dans la Ribera de Jánovas et la Solana de Burgasé
  • carte

    Jusqu'en 1945 les pouvoirs publics n'avaient autorisé que quelques prises d'eau pour les activités le long de la vallée en amont d'Ainsa.

    Mais en 1945, passée la guerre civile (1936-1939), l'Etat franquiste accorde cette fois-là une concession à une entreprise de taille nationale, la Iberduero SA, avec l'objectif de produire de l'électricité à partir del'Ara. En 1951 dans le cadre d'un Plan d'aménagement du río Ara , la Société Iberduero projette

    • la réalisation de 4 barrages dans un délai de 20 ans

    • la destruction après expropriation des villages de Jánovas, Lavilla et Lacort.

    Intimidations, expropriations par la force : les méthodes d'une dictature

      En 1971 aucun équipement n'est réalisé, mais les expropriations ont bien été engagées depuis les années soixante, à l'amiable, à l'intimidation  ou sous la contrainte :   destruction à la dynamite de certaine maisons,  destruction de récoltes, fontaines ou sources.Ne pas oublier le contexte politique de la dictature franquiste où les luttes collectives sont quasiment impossibles. Le dernier couple de "résistants" fut expulsé en 1985.

    Jánovas, Lavelilla et Lacort comptaient 1787 habitants en 1951; en 1981 il n'en restait plus que 346

    Le projet a donc renforcé au cours des décennies 1960-1970 le dépeuplement    des municipios de Fiscal et de Fanlo déjà bien touchés par la vague d'exode rural amorcée 40 ans plus tôt dans l'ensemble des Pyrénées centrales.

    Des activités économiques anéanties, des dégâts irréparables

    A ce bilan il faut également ajouter :

    • la rupture de l'axe et des pôles structurant  la vallée; la coupure envisagée des communications entre le Nord et le Sud de la vallée a conduit à  l'abandon, la vente ou l'expropriation des villages de la Solana ( adret) qui allaient être isolés de la rive sud de l'Ara. Les terres acquises ont été confiées au "Patrimonio Forestal del Estado" à charge pour lui de replanter les versants en pin pour éviter l'érosion des pentes et empêcher ainsi le comblement progressif  du  futur lac de retenue.

      • Photos de la Solana des cheminées sans fumées

      • Nostalgia de un paisaje

       

    • La quasi disparition de la vie pastorale sur les pentes de la Solana .

      • 3 exceptions : Casa san martin, transhumance et squatters

     

    Les barrages facteur de dépeuplement ( au-delà du cas de Janovas)

     

     

    c'est donc toute la région  du Sobrarbe qui est atteinte.(carte ) par  une politique que l'on peut comparer à une politique coloniale dépossédant une région (ici de montagne) de ses ressources et de ses forces vives au profit des métropoles et des régions de "plaines"

    Analyse de José María Cuesta

     

       
      Aggravation
      du dépeuplement
      du Sobarbe

       

      ruines proches de Torrelisa au pied de la Peña Montañesa.
      Au loin les sommets pyrénéens

       

      L'hémorragie démographique en Sobrarbe

     

      " Le sillon fertile de l'Ebre ... a attiré les hommes des montagnes pauvres et des plateaux arides périphériques. Le mouvement est déjà ancien mais il s'est accéléré après la guerre civile. Une partie de ces flux humains s'est dirigée vers le Pays Basque et la Catalogne industriels, mais toutes les villes du bassin en ont accueilli, et surtout Saragosse"

       

      L'Espagne, André Humbert,
      Nathan Université, 1992

    Analyse de José María Cuesta

    Rolde et Ceddar

    Ceddar  articles de la revue Ager

    "Récupérer le futur"
    http://www.guaso.com/rios_ara_jornadas00_mesa2_01.htm

     

     

    Photos  H

    Photos très expressives  de Guillermo Lobera Temes accompagnées d'extraits de chansons de la ronda de Boltaña 

    Une photo parmi tant d'autres :