L I S B O A a cidade da luz |
Pour le voyageur qui arrive par la mer , Lisbonne, même de loin, s'élève comme une ravissante vision de rêve, et se découpe clairement contre le bleu vif du ciel que le soleil réchauffe de son or. Les dômes, les monuments, les vieux châteaux font saillie au-dessus du fouillis de maisons et semblent être les lointains hérauts de ce séjour délicieux, de cette région bénie.
|
Photo 1 : la place du commerce, l'Alfama et le château Saint-Georges |
Photo 2 : Le monastère Saint-Vincent |
|
|
Photo 4 : le Tage vu du château Saint-Georges |
Photo 3 : la Tour de Belém |
Porque
digo Lisboa com seu nome de ser e de não-ser Com seus meandros de espanto insónia e lata E seu secreto rebrilhar de coisa de teatro Seu conivente sorrir de intriga e máscara Enquanto o largo mar a Ocidente se dilata Lisboa oscilando como uma grande barca Lisboa cruelmente construída ao longo da sua própria ausência Digo o nome da cidade - Digo para ver Sophia de Mello Breyner Andresen
|
L'émerveillement du touriste commence dès que le navire approche de la
barre, et qu'il voit paraître, une fois dépassé le phare de Bugio - cette
petite tour qui monte la garde à l'embouchure du Tage, édifiée voici trois
siècles d'après les plans du frère João Turriano -, la tour de Belém
et ses créneaux... A mesure que le bateau avance, le fleuve devient plus
étroit, mais c'est pour bientôt s'élargir de nouveau et former l'un des
plus vastes ports naturels du monde... Alors à main gauche, les myriades
de maisons agglutinent leurs vives couleurs sur les collines. Et voilà
Lisbonne. Fernando Pessoa, Lisbonne, vers 1925 |
E seu secreto rebrilhar de coisa de teatro...
|
|
|
|